Depuis début mai, la drague MP26 effectue des travaux de déroctage en grande rade. La barge maintenue en position par ses trois pieux appuyés sur le fond, est équipée d'une pelle lui permettant de draguer jusqu'à 40 mètres cube par passage. La drague peut opérer jusqu'à des profondeurs allant jusqu'à 21 mètres.
Rappelons que dans le cas du draguage à Cherbourg, le but est d'extraire des matériaux issus des fonds de la grande rade pour créer la nouvelle digue d'encloture des futurs terre-pleins qui viendront s'ajouter au nord et à l'est des existants. De cette façon, l'intérêt pour le port est double : en plus de gagner de la surface terrestre, les voies d'accés offriront une plus grande profondeur. Les dragues travaillent actuellement au niveau des sondes qui limitent le tirant d'eau des navires, situées dans la passe de l'ouest.
Les matériaux dragués sont ensuite acheminés sur la zone du chantier de construction à l'aide de deux chalands du groupe sodraco (comme la drague Pinta précédemment) qui se relaient, les Geelvinck et Nijptangh. Une autre drague de ce groupe sur pieux est arrivée en début de semaine en remorque du Fairplay 33 : la Mimar Sinan, d'une capacité sensiblement supérieure à la MP26.
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