Plus de deux ans après l'arrivée de LDA dans la gestion du port de Cherbourg et l'annonce d'un terminal VRAC à Cherbourg, bilan et perspectives de cette activité.
INSTALLATIONS BORD A QUAI
Afin de pouvoir décharger les vraquiers ayant la possibilité d'accéder au port de Cherbourg, le terre-plein des Flamands a été spécialement aménagé pour recevoir tous les types de vrac, avec notament un système de recyclage des eaux de ruissellement.
Investissements :
- Quatre chargeuses (photo-dessous)
- Un camion arroseur
- Une grue mobile terrestre
Côté assistance aux navires, la compagnie de remorquage Chambon, présente à Cherbourg avec le Sirocco a positionné un second remorqueur le Noroit (la photo de gauche).
INSTALLATIONS PORT OFFSHORE
Le port de Cherbourg a souhaité se doter d'un terminal offshore afin de pouvoir accueillir les plus gros navires. Au large du Becquet, deux coffres (photo de gauche) ont étés mouillés mi-2010 pour maintenir les varquiers de type Capesize pendant les allègements.
Deux barges de 70 mètres ont été contruites en Chine pour Cherbourg, les CC Flamands (ci-dessous) et CC Becquet, et sont amarrés au quai de Normandie.
Pour compléter l'outillage pemettant l'activité du port offshore, une grue flottante (la photo de droite) en provenance de Hollande est arrivée en décembre.
Cependant, aucun contrat n'ayant pour l'heure été signé, les équipements du port offshore n'ont jamais été utilisés et pourraient quitter Cherbourg. De plus, il est écrit que si les mouiilages au large ne servent pas pendant un an, il devront être retirés. En juillet 2011, si aucun Capesize ne vient à Cherbourg, les équipements seront donc désinstallés.
TERMINAL CHRBONNIER
Avant de se diversifier, Cherbourg avait prévu de se consacrer au charbon pour son terminal VRAC. Avec un retard important dans le démarrage de l'activité, Cherbourg n'a pas trouvé de client et aucun contrat n'est encore signé.
Un premier allègement a eu lieu le 14 octobre 2010. Le Valeria Della Gatta, a déchargé 21000 tonnes de chrbon en 2 jours. 6157 tonnes sont reparties en novembre 2010.
Un second navire, le Navios Libra 2 du même type que le Valeria Della Gatta est attendu à Cherbourg le 24 mai en milieu de journée avant sa remontée de la Seine jusqu'au port de Rouen. Le navire étant moins chargé, seules 10000 à 15000 tonnes de charbon devraient être déchargées ce mois-ci.
MARERIAUX DE CONSTRUCTION
Outre le charbon, le port de Cherbourg a toujours affiché sa volonté de vouloir se diversifier. Ainsi, de décembre à janvier, le cargo Solvi A (ci-dessous) a effectué 5 escales pour charger des enrochements totalisant 27623 tonnes de ballast à destination de Bayonne.
Même si ce trafic ne doit pas reprendre, la société Waste Marine serait interresée par la mise en place d'un trafic de sable sur Cherbourg dans les années à venir.
FERRAILLE
Alors que le charbon ne semble plus être l'interêt de Cherbourg, tous les regards se tournent auourd'hui vers la ferraille.
Thomson recyclage est présente sur le terre-plein des Mieilles (ci-dessus, le Marne charge de la ferraille à destination de l'Espagne) depuis 2007 à Cherbourg et devrait développer son activité cette année. L'entreprise a exporté 7500 tonnes de ferraille en 2010 et devrait atteindre le double cette année. En 2012, plus de 20000 tonnes devraient être traitées.
Photo de droite : découpe de ferraille avant le chargement.
La société Waste-Marine vient de s'installer sur le port et a effectué un premier chargement de ferraille en avril sur le René A (ci-dessous). Celle-ci devrait poursuivre sur Cherbourg cette activité et atteindre cette année environ 25000 tonnes à l'export. Une nouvelle escale est prévue en mai.
Finalement, même si les tonnages espérés (4 000 000 de tonnes par an) ne sont pas au rendez-vous, il semble que le terminal vrac puisse se développer sur différentes activités. En plus du charbon, du gravier et de la ferraille le port de Cherbourg verra transiter plus de 50000 tonnes de bois par an à partir de 2014 pour alimenter la nouvelle chaudière d'Areva.
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