Sur la route qui le mène de Paris où il était présent pour la COP21 à Lorient, son port de base, le Turanor Planet Solar a choisi de faire escale technique à Cherbourg. Le navire est un catamaran long de 30 mètres pour 15 de large. Construit par les chantiers allemands de Kiel en 2010, le catamaran a la particularité d'être le plus grand navire propulsé par l'énergie solaire. Bien qu'il ait réussi son tour du monde entre 2010 et 2012, le navire est très dépendant des conditions météorologiques. Pour reprendre la mer, il lui faut recharger ses batteries.
Les panneaux solaires représentant une surface de plus de 500 m² sur le pont lui permettent d'atteindre 5 noeuds pendant seulement 2 à 3 jours.
Le Planet Solar navigue aujourd'hui pour la fondation Race for Water et participe à des opérations de lutte à la pollution des mers par les rejets plastiques. Reste que le navire, mené par Gérard d'Aboville, ne bénéficie pas d'une météo favorable, le pont du navire a même gelé la semaine dernière. Le navire qui avait subit une avarie de barre en descente de la Seine mi-décembre avait déjà pris du retard en heurtant une barge et avait dû réparer à Rouen.
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